La géographie du CBD, du chandre et du cannabis est complexe et variée, reflétant des pratiques de culture et des législations spécifiques dans différentes régions. Les lieux de production se concentrent souvent dans des zones où le climat et le sol sont propices à la culture de ces plantes, comme certaines régions en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Par exemple, le chandre, ou chanvre, est souvent cultivé dans des terres riches en nutriments et bénéficie d'un climat tempéré pour favoriser sa croissance. De plus, l'essor de la demande pour le CBD a incité de nombreux agriculteurs à se tourner vers sa culture, en raison des nombreux bienfaits associés à cette substance dérivée du cannabis. Les raisons de ces choix incluent les opportunités économiques liées à l'industrie du bien-être, ainsi que la réglementation de plus en plus favorable dans certaines régions.

La culture du chanvre et du cannabis dépend fortement des conditions climatiques, de la qualité du sol et des réglementations locales. Voici quelques-unes des meilleures régions au monde pour cultiver ces plantes, en tenant compte de ces facteurs :

1. Amérique du Nord

- États-Unis :

- Californie : Climat méditerranéen idéal pour la culture du cannabis, avec des étés chauds et secs.

- Oregon et Washington : Conditions humides et tempérées, adaptées au chanvre et au cannabis.

- Colorado : Climat sec et ensoleillé, avec des sols fertiles.

- Canada :

- Colombie-Britannique : Climat doux et humide, parfait pour la culture en extérieur.

- Ontario : Sols fertiles et étés chauds.

## 2. Europe

- Espagne :

- Catalogne et Andalousie : Climat ensoleillé et sec, idéal pour la culture en extérieur.

- Portugal :

- Climat méditerranéen et réglementations favorables.

- Italie :

- Sicile et Calabre : Conditions chaudes et ensoleillées.

- France :

- Leader européen dans la culture du chanvre industriel, notamment dans les régions de Champagne-Ardenne et de Bourgogne.

3. Amérique du Sud

- Colombie :

- Climat équatorial avec des températures constantes et une humidité élevée.

- Uruguay :

- Premier pays à légaliser le cannabis, avec des conditions climatiques favorables.

4. Afrique

- Maroc :

- Rif Mountains : Connu pour sa production traditionnelle de cannabis (kif).

- Afrique du Sud :

- Climat chaud et ensoleillé, adapté à la culture en extérieur.

5. Asie

- Inde :

- Himalaya : Région traditionnelle pour la culture du cannabis, notamment pour la production de charas.

- Thaïlande :

- Climat tropical humide, favorable à la culture du cannabis.

6. Océanie

- Australie :

- Nouvelle-Galles du Sud et Queensland : Climat chaud et ensoleillé, adapté à la culture en extérieur.

Facteurs clés pour une culture réussie :

- Climat : Températures modérées (15-30°C), ensoleillement abondant et humidité contrôlée.

- Sol : Bien drainé, riche en nutriments et avec un pH neutre à légèrement acide.

- Réglementations : Les lois locales doivent permettre la culture légale du chanvre ou du cannabis.

En résumé, les régions méditerranéennes, équatoriales et tempérées sont souvent les plus propices à la culture du chanvre et du cannabis, à condition que les réglementations locales le permettent.

“Tout un village couvert de plantations de cannabis, des enfants qui se frayent un chemin parmi des plants de trois mètres pour se rendre à l’école. C’est incroyable !” Ces deux Néerlandais, partis à la découverte de l’Albanie à moto, n’en reviennent toujours pas. Agés de 25 ans, Theo Roelofs et Daan Vonk se sont inspirés du Voyage à motocyclette de Che Guevara [son carnet de voyage à travers l’Amérique latine] et ont choisi notre pays pour tenter l’expérience. Dès leur arrivée, les deux jeunes ont entendu parler de Lazarat, une petite bourgade du sud de l’Albanie, perchée à flanc de montagne, baignée par le soleil les trois quarts de l’année… et couverte de cannabis.

Les deux jeunes ont voulu voir par eux-mêmes. Sur place, ils n’ont pas été déçus : les regards lourds de suspicion des villageois se sont rapidement mués en sourires dès qu’ils ont décliné leur identité : “Des Hollandais, des Hollandais !” Ce sésame leur a ouvert toutes les portes. Le petit film tiré de cette visite et posté sur YouTube a fait des vagues. “Les Hollandais ont réussi là où la police albanaise a échoué”, ont titré les journaux. “Nous sommes restés à peine deux heures dans ce village, banal en apparence, si ce n’était toutes ces plantations de cannabis”, raconte Theo. “Tout ce qui est vert, c’est du cannabis. Le type qui nous a accompagnés parlait un anglais impeccable. Ses parents lui ont payé des études à l’étranger grâce à l’argent du cannabis. On était en pleine récolte annuelle et sa famille était en train d’étaler des plants énormes dans la cour ensoleillée. On n’a pas eu le droit de prendre des photos mais on a pu fumer autant que l’on a voulu !” s’enthousiasme le jeune homme. “Le cannabis leur rapporte un dixième du prix qu’il est vendu dans les coffee shops néerlandais, et cela suffit à faire vivre confortablement la famille, poursuit Theo. Les gens étaient très accueillants, même si un automatique chargé trônait sur la table. C’est un petit commerce familial minuscule comparé à ceux des environs. Aucun doute, le cannabis est roi ici.”La récolte, assurée surtout par des paysannes désœuvrées, nourrit leur famille pour une année entière. “Pourvu que la police ne s’en mêle pas, elle nous priverait de notre seule ressource”, dit une saisonnière. Mais cet irréductible village craint peu les autorités. En 2008, des hélicoptères de l’armée, venus survoler les plantations illégales, ont été accueillis par des tirs de kalachnikov.En 2012, les saisies de cannabis ont atteint trois tonnes en Albanie. La dépénalisation ? Le sociologue Edmond Dragoti est plutôt contre. Cela introduirait encore plus de confusion dans une société toujours en transition : “Nous souffrons d’une liberté incontrôlée.”